Si Nietzsche avait été un vampire, il aurait pu dire : "deviens le vampire que tu es" [Jared & Libby]
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Libby Gallagher
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Sujet: Si Nietzsche avait été un vampire, il aurait pu dire : "deviens le vampire que tu es" [Jared & Libby] Ven 19 Sep - 20:33
“ Jared & Libby ♦ Le choix ne t'appartient pas „
« Encore une petite danse », c'est la phrase la plus entendue par les filles comme moi, celle qui passe leurs nuits sur un podium, à se trémousser autour d'une barre et à laisser tous les regards de la salle se poser sur leurs corps dépossédés de leurs vêtements. « On ne touche pas les filles, c'est la règle », ça, c'est la phrase la plus entendue par les types comme eux, ceux qui ont besoin de voir des femmes s'abaisser à leurs niveaux pour satisfaire leurs pulsions érotiques. Je pourrais vous en citer bien d'autres, après tout, les hommes ne manquent pas d'imagination. J'en ai eu des déclarations d'amour, des phrases sordides, des arrières-pensées perverses et des propos injurieux. J'aurais plus d'un conseil pour eux, messieurs, on n'appelle pas une femme par le qualificatif commençant par un P et finissant par un E, pour qu'elles viennent danser sur vos genoux. Après tout, on ne vend pas tous nos corps de cette manière. Moi, je suis qu'une danseuse, si vous voulez plus, il faut allez voir Irina, c'est elle l'experte. De ce fait, non, on ne fait pas d'extra si vous nous donnez un joli billet de cent dollars et non, on n'est pas là pour régler vos problèmes sentimentaux. Pour résoudre vos ennuis émotionnels, on a inventé un métier, les psychologues, eux sont payés pour écouter, moi pour vous faire oublier votre pathétique et misérable petite vie. Tout ça pour dire, que ce soir encore, j'ai eu le droit à cette phrase : « Encore une petite danse ». Bien sûr, ce n'était pas une question, mais une affirmation. À croire que les hommes en costume ne sont pas les plus polis, ni les plus vertueux.
Cette nuit était bien remplit, nous avions eu l'honneur d'avoir des nouveaux clients et des moins nouveaux, maudits soit les habitués. Ils veulent toujours la même personne, les mêmes danses, ils donnent les mêmes pourboires et c'est souvent les mêmes discutions. Ma dernière danse était pour un régulier, un certain Georges qui veut quitter sa vieille femme et refaire sa vie. Cet homme a été mon premier « abonné », en soit, ça fait plus d'un an qui doit la mettre dehors. Je repensais à lui alors que je marchais dans les rues sombres de cette grande ville. Je pourrais la tuer, comme ça, il en serait débarrassé et donc, moi aussi. C'était un bon plan. Pour savourer mon idée de plan, je sortis de mon sac une cigarette. Un vampire ne peut pas mourir d'un cancer, pourquoi ne pas abuser des bonnes choses ? Après tout, l'alcool n'avait plus aucune emprise sur moi, un désavantage de ma nouvelle condition, mon foie s'auto-régénère. Pas facile d'essayer d'être complètement ivre, la vie d'un vampire est mal faite. Adieu soleil et adieu l'ivresse ! Tandis que la fumée se dissipait dans l'air et que je polluais l'oxygène des autres, j'eus une autre grande idée. Et si je sortais mon téléphone pour voir si j'ai des amis ? Figurez-vous que oui, dix-huit appellent, quatre messages vocaux et sept messages et tout ça de la même personne, Katie. Étant une personne paresseuse, je me décidai d'écouter les messages vocaux en premier. Apparemment, j'avais oublié que la réunion que je ne devais pas louper était-ce soir et que j'étais très en retard. Si je me dépêchais, que je ne mangeais pas en route et quand arrivant, je prendrais une place au fond en faisant semblant que ça faisait déjà une heure que j'étais là, je n'aurais pas à supporter les sermons des autres. Ça me paraissait bien, je laissai tomber ma clope et je me mis à courir, vitesse vampire enclenchée. En cinq minutes, je me retrouvai à la porte, aussi discrète que possible, je me faufilai dans la demeure. Deux mauvaises nouvelles, en arrivant devant la grande salle, je me rendis vite compte qu'elle était vide. La deuxième, c'est que quand je voulus partir aussi discrètement, je tombai nez à nez avec la personne qui ne fallait pas. Le gourou de toute cette secte de suceur de sang, Jared.
- Avant de partir, je voulais te dire que c'était génial comme réunion et que j'étais tout à fait d'accord avec toi. Sur ce, j'y vais, j'ai de la route à faire.
C'était certain que je n'allais pas m'en tirer en si bon compte. Si j'avais continué à lire les textos de Katie, j'aurais compris que ça faisait une heure que la réunion était terminé. Comme à sa grande habitude, Monsieur l'Emmerdeur que j'allais devoir supporter pendant des siècles gardait ce même visage. Un air froid et avec un petit côté de type satisfait, une tête à claques. Je savais qu'il savait que je mentais, pas la peine de le nier, j'allais avoir droit à mon sermon.
- J'aurais essayé ...
En même temps, c'était quoi cette lubie de toujours vouloir avoir des réunions nuits ? Ce n'est pas parce qu'on est des créatures de la nuit qu'on doit tout faire dans le noir. Après tout, je travaille moi et puis, assisté à ses réunions inutiles ne vont pas me faire avoir mon collier. Shiloh voulait que je travaille comme jamais et j'allais le faire, sinon, je pourrais vraiment dire au revoir au soleil.
Sujet: Re: Si Nietzsche avait été un vampire, il aurait pu dire : "deviens le vampire que tu es" [Jared & Libby] Sam 3 Jan - 11:35
“ Jared & Libby ♦ Le choix ne t'appartient pas „
Jared ne se considérait pas comme un chef exigeant de la même manière que les dictateurs se voyaient rarement comme des chefs sans cœur. Il n'imposa pas sa meilleure de pensée... enfin... disons plutôt qu'il n'imposait pas des principes indignes de leurs conditions de buveur de sang comme un certain vampire grec se prétendant 'pacifiste'. Il n'exigeait pas que les membres de son groupe logent au même endroit, ce genre d'idée soi-disant pour souder le groupe était bon pour les loups.
Par contre, il se montrait intraitable sur deux sujets : Quand il organisait une réunion, la présence de tout le monde était obligatoire. Ensuite, il y avait la création de nouveau vampire. Appartenir à leur race était un privilège. Chaque candidat potentiel était étudié par ces soins. Jared ne voulait pas se retrouver avec des imbéciles ou des inutiles. L'immortalité devait se mériter.
La personne qui allait subir ces foudres était l'exception de la deuxième règle et venait d'outre-passer la première. Libby Gallagher, alias, comme l'ancien soldat préférait l'appeler : le caprice de Katie. Il tolérait cette nouvelle vampire uniquement parce que Kathryn était très utile, à la limite de l'indispensable pour le clan. Cependant, tolérer ne voulait pas dire accepter, et Jared savait faire sentir toute la subtile différence qu'il y avait entre ces deux notions.
Pour l'heure, cette nuance consister à ponctuer son discours de regards lourds de reproche en direction de Katie dès l'instant où Jared avait remarqué l'absence de sa protégée. L'ancien soldat ne pouvait nier prendre un certain plaisir quand il apercevait entre deux lignes de son discours que la vampire s'acharnait sur son téléphone. Il regrettait presque de ne pouvoir y accorder plus d'attention, mais il ne pouvait se permettre de se retrouver déconcentrer. Jared avait plus ou moins promis à Adonis de rester en retrait par rapport à cette histoire de lycans. Rester en retrait ne voulait pas dire ne rien faire. Pas tout à fait. L'ancien soldat jouait encore sur les mots avec cette parole qu'il avait donnée. Quelqu'un comme Jared ne pouvait pas se permettre de rester inactif, surtout après une défaite. Il devait montrer qu'il était toujours là, prêt à en découdre. Le discours classique pour motiver les troupes à se tenir prêtes pour la bataille. Parce que cela venait de lui, on ne pouvait pas croire qu'il ne s'agissait que des paroles en l'air. Le sermon du vieux grec était peut-être une bonne chose, finalement. Sans cela, il se serait précipité dans sa vengeance, peut-être tout droit dans un piège. Maintenant qu'il n'avait plus les idées embrouillées par la colère et un orgueil blessé, l'ancien soldat ne pouvait croire que ce chien galeux d'Alpha avait déclenché les hostilités sans une arrière-pensée. Dans une guerre, c'était celui qui détruisait l'atout de l'adversaire qui gagnait.
La réunion était finie. Jared restait dans la pièce qui se vida petit à petit, laissant vagabonder ses pensées tout en savourant les restes de tensions qui demeurait même après que les dernières notes de son discours s'étaient éteintes. Il aimait l'ambiance électrique qui précédait les batailles. Les guerres étaient le moyen idéal de faire le tri. Et, en parlant de séparer le mauvais grain du bon grain, il ne tarda pas à voir une bouille familière tenté de se faufiler aussi discrètement qu'une souris.
Jared laissa le temps à Libby de réaliser qu'elle arrivait trop tard avant de surgir devant elle. Alors qu'il avait utilisé sa vitesse vampirique pour se déplacer, il mit une certaine lenteur quand il croisa lentement les bras en jetant un regard froid et hautain à la retardataire tandis que cette dernière tentait de lui faire avaler un énorme mensonge.
- Avant de partir, je voulais te dire que c'était génial comme réunion et que j'étais tout à fait d'accord avec toi. Sur ce, j'y vais, j'ai de la route à faire.
Jared resta impassible. Ce n'était pas un calme indulgent, mais plutôt celui qui précédait une tempête. Heureusement, Libby avait assez de jugeote pour comprendre que son excuse ne fonctionnait pas.
- J'aurais essayé ...
"Si tu me donnais une excuse plausible, je pourrais me montrer magnanime." Proposa-t-il avec toute l'assurance de celui qui savait avoir l'avantage dans cette situation.
L'ancien soldat n'était pas injuste. Au début, il avait laissé le bénéfice du doute à la nouvelle vampire. Après tout, lui aussi avait été créer à cause d'un caprice... et avait fait regretter à ces créateurs leur manquent de clairvoyance. Est-ce que cette Libby était faite de ce bois-là ?
"J'ai besoin d'être rassuré." Commença-t-il en décroisant les bras pour adopter une pose plus 'décontractée', les mains dans les poches. "De savoir qu'il y a un peu de jugeote qui se cache dans ce mignon petit crâne." Il marqua une pause, le temps de donner du poids à ces paroles et de choisir sa question avec soin. C'était difficile de choisir parmi la centaine de phrases sournoises qu'il pouvait dire. "Tu as conscience de la précarité de ta situation, au moins ?"
Une phrase ambigu qui pouvait à la fois évoquer son statut dans le groupe mais également faire référence à la guerre imminente avec les lycans.