Harleen, possédant un père Coréen, est physiquement marquée par ses origines. En effet, ses yeux sont bridés, ses iris sont noires, ses cheveux sont de geai et lisses, sa peau est très claire... La jeune femme n'est pas réellement ce qu'on pourrait appeler une mordue de la mode, elle préfère s'habiller de façon classique, neutre, privilégiant le confortable et l'utile à la torture du fashion ! En ce qui concerne le maquillage, c'est la même chose : elle n'en utilise pas à outrance, elle reste très naturelle lorsqu'elle se maquille, seules les très grande occasions lui font faire des exceptions dans ce domaine ! Pour la coiffure, ses cheveux longs lui permettent de faire des choses sympas à ce niveau, mais encore faut-il qu'elle ait le temps de s'en occuper... Sinon, cela ne la gène pas de laisser sa crinière noire détachée ou attachée plus simplement ! De toute manière, lorsqu'elle est en cours, elle ne peut pas se permettre de laisser ses cheveux lâches ! Vous l'aurez compris : sur le plan physique, Harleen est quelqu'un de discret, ce n'est pas ainsi qu'elle se fera remarquer !

Harleen est née et a grandi en Corée du Sud. Son père étant natif de ce pays, elle a passé toute son enfance là-bas, élevée à la manière des Asiatiques : très respectueuse et bien disciplinée. Elle a toujours été poussée à l'excellence par son paternel, aussi a-t-elle passé plus de temps à étudier ou développer des aptitudes artistiques qu'à s'amuser... Sa mère, en revanche, est Américaine. Du coup, Harleen possède cette double nationalité et, même si elle a été beaucoup plus influencée par le mode de vie asiatique, elle possède aussi quelques idéaux transmis par sa mère : la liberté, l'ambition. Ses parents ont fait en sorte qu'elle sache parler l'anglais aussi bien que le coréen, sans accent. Ce sont les sciences, cependant, qui passionnent la demoiselle. Harleen a réussi à convaincre ses parents de la laisser partir loin, pour ses études... À New York ! Ils ne pouvaient pas refuser : la jeune femme est calme et parfaitement capable de survivre seule sans s'attirer d'ennuis... Du moins, son éducation irréprochable semble abonder dans ce sens. Depuis qu'elle a mis les pieds sur le sol américain, cependant, Harleen a découvert un monde totalement différent qui la pousse à se questionner sur les principes rigides qui ont accompagné son enfance...

Harleen est née à Séoul il y a 23 ans, d'un père Coréen et d'une mère Américaine. Son prénom, d'ailleurs, a été choisi par sa maman qui était une grande fan de comics dans ses jeunes années et qui a imposé ce choix à son mari. Si ce dernier avait un peu protesté contre ce choix carrément insolite pour la Corée, il avait néanmoins cédé face à la détermination de son épouse et s'était rapidement habitué au prénom de sa petite fille.
Depuis son plus jeune âge, ses parents ont cultivé sa double nationalité à tel point qu'elle parle aussi bien le coréen que l'anglais, sans aucun accent. Ce n'est pas la seule chose qu'ils lui ont enseigné, cependant. En effet, ils se sont toujours montrés exigeants avec leur fille, enfant unique, et ont ainsi fait en sorte qu'elle développe un maximum de capacités dès son plus jeune âge : la musique, ses deux langues parentales, le dessin... La demoiselle a passé plus de temps à étudier ces disciplines qu'à jouer, lors de son enfance, mais ça ne l'a jamais gênée, au contraire, c'est plutôt normal dans les sociétés asiatiques aisées de faire en sorte que les enfants soient accomplis. Elle a ainsi été conditionnée au travail, cherchant à atteindre l'excellence. Une chance qu'elle eût toujours été plutôt douée pour l'école, et tout particulièrement dans le domaine des sciences.
La discipline, l'obéissance et le calme ont eux aussi occupé une part conséquente de son enfance. Sa mère a tout de même tenu à lui enseigner quelques notions emblématiques des USA comme l'ambition, la liberté et la volonté de s'en sortir seul. Bien qu'ancrées en elle, ces valeurs n'avaient pas autant d'ampleur dans l'esprit de la jeune Harleen avant son départ du foyer familial. En effet, tant qu'elle se trouvait en Asie, les valeurs de cette civilisation prônaient.
Mais les choses ont changé le jour où la jeune femme a fait part à ses parents de son envie de poursuivre ses études à New York. Elle venait de finir le lycée avec une moyenne excellente et avait un projet bien précis : étudier la physique et la chimie dans l'un des meilleurs établissements du monde, Colombia. Convaincre ses parents puis monter son dossier ne furent pas de tout repos mais Harleen était déterminée et ce fut comme ça que, à 18 ans, elle s'était envolée vers la grosse pomme.



Cela fait plusieurs années que Harleen se trouve à New-York. Étudiant en double cursus la physique et la chimie, elle a mis 4 ans à obtenir ces deux diplômes de licence et a passé les concours nécessaires pour entrer dans les masters correspondants. Oui, la demoiselle souhaite aller jusqu'au bout, le master... Ou plutôt les masters ! Elle est toujours sérieuse et assidue à ses cours, ce qui lui permet de s'accrocher encore et toujours malgré la quantité de travail qu'il lui faut fournir d'année en année. Elle a passé ses deux premières années d'études dans une résidence un peu miteuse puis, à partir de la troisième année, elle a pu intégré la résidence Hogan, autant dire l'avant-dernier niveau de luxe niveau logements étudiants ! Avec sa localisation près de Broadway, ses six chambres spacieuses par étage et des prestations sympas, Hogan est devenue la résidence de Harleen et elle l'occupe encore aujourd'hui.
C'est là qu'elle a rencontré Meri Selvig, entre autres, une étudiante avec qui elle s'est liée d'amitié depuis le début de son installation car elles sont voisines de pallier et se voient donc très fréquemment depuis un peu plus de deux ans ! Elles s'étaient déjà croisées les années précédant son emménagement dans la résidence Hogan car certains de leurs cours avaient lieu dans le même bâtiment de l'université mais elles ne s'étaient jamais vraiment parlé avant le jour où Meri avait proposé d'aider Harleen à s'installer dans sa nouvelle demeure.
La culture et le mode de vie américain est complètement différent de ce que la jeune femme a toujours connu, en Corée. Ici, les principes évoqués autrefois par sa mère prennent plus de sens, et l'esprit de Harleen s'embrouille parfois pour décider où se trouve la voie de son avenir... La discipline est-elle une si bonne chose ? Elle lui a fait manquer tant de choses de l'enfance que les gens ici ont pu connaître ! D'un autre côté, une vie dissipée ne lui inspire rien de bon... Le jour viendra où elle devra pourtant faire un choix...
Sa vie ici n'est donc pas de tout repos, surtout lorsque l'on prend en compte l'insécurité qui règne dans cette ville ! Les bizarreries et la sauvagerie dont font preuve les derniers événements glacent le sang de Harleen amis, comme la plupart des New-Yorkais humains qui ignorent tout de l'existence des créatures surnaturelles, la jeune femme attribue ces méfaits à des tarés psychopathes car la thèse du gros chien lui semble peu plausible... Il n'empêche qu'elle fait bien attention le soir, si elle doit sortir, et garde toujours sa bombe lacrymogène avec elle : on ne sait jamais sur qui elle pourrait tomber !